L’été de mes 20 ans, je m’inscris en intérim pour travailler en tant que manutentionnaire. Pas besoin d’expérience, d’entretien ou de blabla. Un bon moyen de gagner rapidement de l’argent…sans avoir à s’engager.
[Cet article fait partie d’une nouvelle série sur le monde du travail, le rapport des individus et de leur corps avec leur(s) activité(s) professionnelle(s) ou vocation(s)]
Le travail de manutentionnaire s’effectue dans l’entrepôt d’une entreprise. Il consiste à faire des inventaires, gérer les stocks, les ranger, les déplacer ou préparer des commandes. Ces activités sont répétitives et physiques. C’est un travail dont on ne parle pas alors qu’il est à la structure même de notre société. Chaque bien que nous achetons, que nous consommons a été manipulé par plusieurs manutentionnaires. Parmi ces personnes, nombreuses sont celles en situation de précarité extrême – les intérimaires non qualifiés.
Inscrit.e.s en agence, ces travailleurs.euses peuvent être à tout moment appelé.e.s pour aller donner un coup de main à une entreprise. Normalement, on ne fait appel aux intérimaires que pour des accroissements temporaires de l’activité ou des remplacements. Dans les faits, on peut rester des mois et même des années intérimaire dans une même entreprise, dans l’espoir d’obtenir un CDD ou un CDI.
Le manutentionnaire est tout en bas de l’échelle sociale et son travail est dévalorisé. Pourtant, ce type d’activité, son fonctionnement et sa compréhension de l’embauche et du contrat est en train de se généraliser. Nombreux sont les emplois qui pourraient désormais être qualifiés de manutention – la main qui déplace, qui contrôle un bien déjà produit, que ce soit de manière physique ou virtuelle ; la main qui entre en contact avec un bien tout en n’étant concernée ni par sa production (création), ni par sa consommation (utilisation).
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Les mains agissent.
Elles attrapent, saisissent et manipulent.
Elles écoutent et font ce qu’on leur demande.
Cet été là
Pour bosser en intérim, il suffit d’être docile, de répondre rapidement au téléphone et d’être prêt à foncer sur les missions que l’on nous confie. Si on décline les premières offres pour une raison ou pour une autre, on risque de ne jamais être rappelé. En général, on a seulement des contrat à la journée ou à la semaine. Mais en contrepartie, on peut travailler 3 jours ou trois mois, on arrête quand on veut.
Pas besoin de qualifications. Pas besoin d’expérience.
Après m’être inscrite, je suis rapidement contactée pour aller travailler dans un entrepôt situé à 20 minutes de chez moi en voiture. Je vais chercher les chaussures de sécurité, qui protègent mes pieds en cas de chute d’objet lourd. Heureusement, j’ai gardé mon emploi du temps libre, car je commence dès le lendemain.
L’entreprise pour laquelle je commence à travailler est spécialisée dans la logistique et le transport. Elle travaille notamment pour la marque française de vêtement Cache Cache. Les bureaux et les hangars sont réunis dans un grand bâtiment en tôles au bord de l’autoroute.
Déroulement du travail
En gros, le travail consiste à préparer des commandes de fringues. Une grosse machine automatisée gère une bonne partie de la tâche, il faut seulement l’assister. Trier les vêtements empaquetés sur un tapis roulant, appuyer sur des gros boutons jaunes pour valider les commandes, fermer des cartons, ranger des cartons, plier des nouveaux cartons, déplacer des palettes. Pour une journée de 8 heures, on a droit à une pause de 20 minutes. Non payée. Il faut ramener sa gamelle parce qu’il n’y a rien sur place. Ceux qui fument prennent souvent pas le temps de manger.
Parfois on travaille en équipe, mais on est souvent isolé. Tout seul avec sa « zone » à gérer. Plusieurs heures sans parler à personne, si ce n’est au travers d’un talkie-walkie. Et puis, les collègues, c’est pas forcément les mêmes d’une journée à l’autre. Tout dépend des effectifs nécessaires. Y’a les CDI qui sont là tout le temps, mais ils ne représentent pas toujours la majorité.
Moi, je suis plutôt privilégiée. Je fais partie des quelques intérimaires qui vont être appelés tout l’été. A part deux, trois journées, je vais travailler deux mois et demi non stop. Le chef d’équipe m’aime bien. Je suis toujours sur la liste des effectifs pour le lendemain. C’est lui qui décide, je crois. Parfois, pour pas me renvoyer trop vite chez moi, on m’envoie quelques heures filer un coup de main ailleurs.
Mais mon privilège a aussi ses limites. Un jour, le chef d’équipe vient me voir alors que je suis toute seule dans ma zone. Il veut me photographier. C’est pour les supérieurs qu’il dit. Il est profite pour me signaler qu’il m’a trouvé sur les réseaux sociaux. Il a regardé toutes mes photos de profil. « Tu es très photogénique, tu as de belles photos » qu’il me dit. Après une série de remarques un peu douteuses, de chatouilles sur mes hanches, je finie par l’éviter avec soin. Je me fais aussi discrète que possible. Je réduis au maximum les interactions, au risque de passer pour « pas marrante » et trop sérieuse.Ce qui compte c’est d’éviter les conflits. Parce que c’est lui qui fait la liste des effectifs au jour le jour.
Heureusement, j’ai fini par atterrir dans un autre secteur. On avait plus besoin de moi à mon ancien poste.
Qui sont les intérimaires manutentionnaires ?
Parmi les autres travailleurs, y’a quelques étudiants, dans une situation similaire à la mienne. Ils viennent travailler l’été ou quelques mois, le temps de faire des économies. Mais ces personnes ne représentent pas la majorité. Il y a surtout beaucoup de jeunes actifs sans autre perspective d’avenir, beaucoup de parents, beaucoup de personnes âgées. Ma collègue la plus proche a repris le travail parce que son mari est au chômage. Elle a deux enfants adolescents et elle n’aspire qu’a trouver un emploi stable après avoir été mère au foyer pendant de longues années. Avant de venir travailler ici, elle a tenté de trouver un poste fixe de vendeuse dans la petite ville environnante. Sans succès.
Parce qu’il n’y avait pas assez de travail dans mon secteur, on m’a envoyé deux, trois jours à étiqueter des vêtements. Je me suis retrouvée au milieu d’un groupe de femmes assez âgées, la cinquantaine peut-être. Elles étaient en CDI et travaillaient depuis longtemps ici. Toutes se plaignaient de douleur, de mal de dos assez grave. Elles travaillaient sur des sièges spéciaux sensés les soulager. Toutes les personnes qui travaillent depuis longtemps dans l’entrepôt se plaignent de douleurs.
Y’a les hommes qui portent les cartons lourds à longueurs de journée, ils doivent vite les saisir et les éventrer sur les tapis roulants. Y’a les femme qui s’assurent que les habits font bien les bonnes mesures. Pendant 8 heures elles vérifient que les chiffres ne font pas quelques millimètres de trop, les yeux rivés sur une règle. Forcément, la santé finit par pâtir de ces efforts.
Mais les gens dans les bureaux, ils s’en foutent. De toute façon, ils ne les voit pas vraiment, les manutentionnaires. De temps en temps y’en a qui se mélangent à nous. Pour venir contrôler les machines ou le rythme de travail. On les remarque tout de suite parce qu’ils sont habillés en costard-cravates et qu’ils ne nous adressent jamais la parole. Les manutentionnaires représentent seulement de la main d’oeuvre bon marché et souple, bonne à effectuer tout de dont on a besoin. De toute façon on est pas qualifiés, on peut nous demander n’importe quoi.
Un matin, alors que je suis arrivée au travail, les machine sont restées à l’arrêt. Un problème technique. Impossible de leur redémarrer. «Bon, on va pas vous laisser à rien faire ». On nous a envoyé nettoyer les machine. Il fallait se glisser entre les mécanismes, exceptionnellement à l’arrêt, et les dépoussiérer à l’aide d’une petite brosse et d’une pelle. Il y avait tellement de poussière accumulée là-dessous que j’étais légèrement malade le lendemain.
Les chefs d’équipe, les gens des bureaux, méprisent les manutentionnaires, ils les infantilisent en permanence. Je m’en suis particulièrement bien rendue compte en travaillant au poste où nous mesurions les vêtements. Une fois, les supérieurs ont amené des vêtements d’une autre marque : Eden Park. Il s’agit de vêtements dits « hauts-de-gamme » Avant que nous commencions le travail, nous avons d’abord été sermonnées (l’équipe était uniquement composée de femmes) : nous avons à faire à des vêtements chers et devons faire particulièrement attention en les manipulant. Je sentais une certaine condescendance, comme si les personnes présentes n’avaient aucune idée de la valeur des objets et risquaient de les abîmer rien qu’en les touchant. De les salir avec leurs mains de manutentionnaires.
La précarité comme mode de vie
Et le vrai problème pour les intérimaires manutentionnaires, c’est pas de devoir nettoyer la poussière ou d’aller travailler partout où on t’envoie. Non. Le vrai problème, c’est la précarité. Boucher les trous, être manipulé comme du matériel – « ressources humaines », rien de plus. Non seulement les intérimaires ne savent pas s’ils vont travailler le lendemain et à quelle heure, mais ils ne savent pas non plus combien de temps ils vont devoir travailler pendant la journée. 3 heures, 5, 8, 10 ? Parfois le travail manque, parfois on te demande de rester plus longtemps. C’est très délicat de dire non. Bien sûr, on obtient des primes d’activité à cause de cette précarité. Mais, même en travaillant le plus possible, j’arrivais à peine à réunir 1000 Euros par mois. Quand on veut se faire de l’argent, il vaut mieux travailler de nuit.
Comme mentionné au début de l’article, une entreprise ne peut normalement recourir à des intérimaires que de manière très temporaires. Cependant, certaines entreprises recourent très largement à l’intérim, parfois de manière complètement illégale. Les intérimaires manutentionnaires sont une bonne affaire. Ils sont dociles et hyper-productifs. Ils ont besoin de l’argent et espère obtenir le Graal : un CDI.
Près de la ville où je travaillais, une autre entreprise qui recrutait des intérimaires a été condamnée en 2016 pour « prêt illicite de main d’œuvre et marchandage ». Selon l’Humanité*, jusqu’à 60% des effectifs de l’entreprise étaient en réalité des intérimaires. L’enquête durait depuis 2010. La même année, un épisode d’Envoyé spécial s’était consacré au problème. Le maire de la ville avait défendu l’entreprise au lendemain du reportage. Le problème selon lui ? « La rigidité du code du travail ».
Mais pour les personnes concernées, une telle situation est épuisante, il faut toujours être au top, ne jamais refuser les heures supplémentaires et éviter au maximum les arrêts maladie, au risque d’être immédiatement (et définitivement) remplacé par une personne plus motivée.
Une connaissance du collège, du même âge que moi, a travaillé 15 mois dans l’entreprise condamnée. Il m’a raconté son expérience. J’ai soigneusement conservé son témoignage. 7 mois d’intérim et 8 en CDD, une suite de petits contrats. 15 mois sans vacances et 10 mois à travailler de nuit. 15 mois sur le même poste. «Accroissement temporaire de l’activité », n’est-ce pas ? Il faisait parfois des heures sup’ le samedi matin, sur la base du volontariat. Tout les deux, on savait très bien ce que cela signifiait « sur la base du volontariat ». Il a précisé : oui, la première fois il avait accepté tout de suite, au cas où il aurait un empêchement la deuxième. « Au bout de deux refus y’a des têtes qui sautent ». A la fin de son contrat, on lui propose de rester 3 mois supplémentaires, mais il refuse.
« J’aurais mieux que cette vie là »
A la fin de l’été, j’étais satisfaite. J’avais gagné suffisamment pour mettre des sous de côté tout en partant quelques jours en vacances avec des amies. Une situation privilégiée. Et je savais une chose : ce taff, c’était juste l’histoire de quelques mois, pas celle de toute une vie. Bien sûr, moi je faisais des études, j’aurais mieux sur le long terme. Cette période ne faisait que me motiver davantage. Il faut aller plus loin, étudier davantage. Moi j’aurais des « qualifications » plus tard*.
Y’a cette ex d’un copain du lycée. Après le bac, à 18 ans, elle a commencé direct à bosser à l’usine. Je crois qu’elle avait des notes plutôt pas mal, mais ses parents voulaient pas payer pour ses études. Elle avait pas vraiment le choix. Et puis, fallait bien qu’elle trouve un moyen pour se payer le permis. Je ne sais pas si elle y est toujours.
Moi, je suis pas« destinée » à ça. J’aime pas l’ambiance de l’entrepôt, les blagues sexistes, racistes ou homophobes. Je veux être au-dessus de cela, valoir mieux que cela. « Manutentionnaire non qualifié ». Seulement des mains qu’on déplace et à qui l’on demande de se saisir de choses. Je ne veux pas être « des mains ».
Dans l’entrepôt, y’a des grandes pinces robotisées. Des grandes pinces géantes. Elles se chargent d’attraper des cartons dans des étagères gigantesques. Les cartons, c’est les commandes qui doivent être livrées. Grâce à un ordinateur, on commande les pinces et on leur indique exactement ce qu’elles doivent faire, quels cartons elles doivent attraper et où elles doivent les déposer. Elles sont d’une agilité et docilité incroyable. Ces pinces, ces mains géantes, elles sont comme la version géante et automatisées des travailleurs de l’entrepôt. Travailleurs dont les mains s’agitent toute la journée pour obéir aux ordres venus des bureaux.
Mais c’est quoi « mieux » ?
Qu’est-ce que je vois aujourd’hui ?
En ce moment, j’achève lentement mon master. A côté, je travaille en tant que traductrice et rédactrice freelance. Je ne suis plus vraiment enthousiasmée par le monde universitaire. Et je me rends compte d’une chose : les tâches qu’on exerce en freelance pour des entreprises sont souvent du même acabi que celles que j’exerçais dans l’entrepôt. Je suis sensée être davantage « qualifiée », certes. Mais le résultat est le même. Je suis un individu isolé, qui exerce une suite de tâches répétitives et un peu vides. Non dans un secteur, mais devant son ordinateur. En tant que freelance, la précarité est exactement la même. Mais y’a pas vraiment de primes. Je ne suis pas très bien payée mais le travail peut quand même disparaître du jour au lendemain. Alors, il faut chercher autre chose.
J’éprouve parfois de l’intérêt pour mon travail, j’ai la possibilité d’apprendre des trucs plutôt utiles, mais je n’ai pas la sensation d’être engagée, d’être enthousiaste. Je travaille juste pour un univers bien plus gros que moi dont je ne saisie pas réellement la logique. Je suis pas toujours sûre de comprendre les objectifs de mon employeur.
Je regarde par curiosité les offres d’emploi dans ma ville, où les stars-up de toutes sortes se multiplient à l’infini. Des tas et des tas d’entreprises. Mais c’est toujours la même chose, toujours les mêmes postes. Des milliards d’entreprise d’E-commerce, même pas des sites qui produisent des choses mais qui classent d’autres sites, d’autres informations, d’autres produits. De la logistique à l’infini. Comparer les offres, comparer les produits, comparer les devis, etc. Je connais pas mal de personnes qui bossent pour des services client, pour la com’ sur les réseaux sociaux. Pour des montres, des cadeaux en plastiques, des produits divers mais pas vraiment nécessaires, des services dont on ne comprend pas trop à quoi ils servent.
Toute la journée, les tâches se répètent. Ecrire des mails. Ecrire des mots. Téléphoner. Taper sur clavier. Passer de site internet en site internet. Classer des informations déjà classées. Quand c’est fini c’est pas fini, que ce soit pour mon mémoire et pour mes projets personnel, je passe trop de temps sur mon ordinateur. Trop de temps à taper sur le clavier. Le muscle de la main droite qui fait clic clic clic toute la journée commence à me faire mal. Ce muscle qui part du bout du doigt et s’étend jusqu’à l’avant-bras. Clic clic clic.
J’ai l’impression d’être manutentionnaire de mon clavier. Transporter des mots sur le toile du web. Pas de valeur ajoutée réelle. Je ne veux pas être SMART, être une bonne manutentionnaire du numérique. Finalement, j’ai juste envie de travailler dans un petit cinéma indépendant, garder mon énergie productrice pour des projets qui me tiennent réellement à cœur. Je n’ai pas envie de participer à un système auquel je n’adhère pas.
Je vois bien qu’il y a beaucoup d’employeurs qui traitent leurs employés en freelance comme des chiens, qui exigent d’eux de travailler méga vite, d’être parfaitement efficace, tout en étant mal payés. Certains employeurs ne respectent pas les règles les plus évidentes de la politesse et du respect. Ben oui, il y a toujours tellement de personnes qui ont besoin de cet argent.
Pourtant, tout le monde mérite de faire une activité qui ait du sens. Elle peut être tout simple, modeste et sans ambition. Mais il faut quelle ait du sens. Pas juste poser des sachet en plastique à l’infini sur un tapis roulant pour envoyer des commandes de fringues aux quatre coins de la France. Pas juste répondre au téléphone pour des clients d’une entreprise qu’on ne connait même pas.
Il y a quelques jours, j’avais pour projet de quitter mon employeur actuel. Je l’ai informé que je ne souhaitais pas continuer après cette série d’articles. Il a commencé à insister, à demander pourquoi je prenais cette décision. Finalement, il a proposé de me payer 3 Euros de plus par heure. Evidemment, j’ai accepté. En quelques secondes à peine, j’avais calculé ce que ces 3 Euros représentaient par jour, par semaine, par mois. Le sens ce sera pour plus tard.
Manutention. Juste tes petites mains qui s’agitent. Tes petites mains qui bougent sans vraiment que tes yeux les suivent. Tes petites mains qui s’agitent pour un corps pour gros que le tien, si gros que tu n’en perçois même plus la forme.
Quand est-ce que les mains reviendront aux bras ?
*https://www.humanite.fr/l-abus-dinterim-epingle-par-la-justice-617179
*https://www.humanite.fr/social-eco/precarite-pris-dans-la-chaine-sans-fin-de-l-interi-550160
** Entre temps j’ai également travaillé un an à faire des extra en restauration et hôtellerie de luxe. Les p’tites mains derrières la bouffe gastro et les chambres 5 étoiles….beaucoup de temps à lustrer verre et couverts dans des pièces sans fenêtres. J’aimerais utiliser cette expérience pour un prochain article…à suivre !
De ce que je lis, notre époque ne s’est pas modernisée et est restée la même que le siècle passé avec le travail à la chaîne, je me souviens que quand j’étudiais ce chapitre au lycée je me disais que ce système ne pouvait plus exister… J’ai tellement tord.
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Oui, il y a beaucoup de réalités de notre société dont nous ne parlons pas du tout au lycée…
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C’est la triste réalité que ce grand retour du taylorisme, et auquel peu de secteurs professionnels échappent malheureusement! Merci pour ce texte qui a pris le temps de poser clairement les choses.
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Merci pour votre commentaire ! Oui, je ne sais même pas si on en est jamais sorti…
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La concurrence est devenue plus exacerbée qu’elle ne l’était je pense et la rentabilité le maître mot!
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